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BastienM

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Everything posted by BastienM

  1. Merci à tous pour vos avis et réponses. Un ami vraiment calé en Hardware m'a déconseillé également, et la Quadro, et le travail en dématérialisé. Je sais donc ce que je vais conseiller. Après on verra ce qui sera fait.. Bon dimanche
  2. Salut Miaz ! Si c'est exactement ça ! Qu'est ce que tu appelles "VM" dans la suite de ton post ? Ce système dématérialisé ? Ou autre chose ? Merci
  3. Merci pour vos réponses, concernant les coeurs cuda, après vérification il s'avère qu'il y en a plus sur les GTX... Petite précision importante : Je serai le seul à faire de la 3D, et presque le seul à utiliser le pc réseau. Les autres ne l'utilisent que pour un seul logiciel, qu'ils utilisent rarement, et pour lequel ils ont une session Windows. Sinon ils sont sur Mac tout le reste du temps.
  4. Bonjour à tous ! Je viens de débuter un nouveau boulot, dans une agence d'architecture (et j'ai donc stoppé le freelance). Mais la boîte n'est pas encore équipé en matériel pour un poste 3ds max. Je ne vais réaliser que des images d'intérieur, sur des projets pour des particuliers. Le plus important sera donc la puissance de calcul (je vais travailler sur des rendus biens réalistes, mais je n'aurai jamais, en principe, de scènes très lourdes en polys). A la base, j'allais proposer à mon patron l'achat d'une tour PC, avec un i7, une Geforce GTX 1080, etc... Mais l'informaticien qui gère tout le parc informatique/réseau conseille une autre solution. Toute la boîte tourne sur un système de pc réseau, chacun ayant une machine "virtuelle" faisant appel à ce système. Je ne suis pas un expert, et j'ai donc du mal à décrire le système avec les bons mots, qualificatifs. Mais je pense que vous saisissez un peu le système. Il propose donc de brancher une carte pro (une PNY Quadro M2000 voire M4000) sur le réseau, afin que je travaille sur une machine virtuelle. L'avantage selon lui est que les cartes Quadro possèdent + de coeurs (Cuda), et ce serait donc plus performant qu'une Geforce GTX 1080. J'aimerais donc avoir votre avis sur la question, sur ce qui est le mieux entre une Quadro ou une GTX 1080 pour le calcul. Et du coup, quelle serait la meilleure solution ? Tour PC ou solution réseau PC ? (ne sachant pas si on peut mettre une GTX sur ce système...) Je vous remercie EDIT : il y a plus de coeurs cuda sur les GTX que sur les Quadro. La GTX 1080 possède 2560 coeurs CUDA, soit 1792 coeurs de plus que la PNY M2000 (qui coûte le même prix 760 euro), et 896 de plus que la 4000 qui est très onéreuse (1680 euri HT). Bastien
  5. Salut Metanamorphose, tu réponds à quel message ? Si c'est à moi, j'ai bien intégré toutes ces notions je te rassure. Quand je prenais en exemple les 5000 x 9000 pix en 300 dpi, c'était la demande d'un client. C'était précisé tel quel dans un cahier des charges bien précis, qui ne mentionnait nulle part la dimension en cm ou mm. J'ai bien précisé qu'il s'agissait d'une demande irréaliste.
  6. Salut à tous ! Sujet très intéressant et qui me questionnait également, ayant reçu moi même une demande irréaliste il y a quelques temps (5000 x 9000 pix en 300 dpi !). J'ai quand même une petite question, question bête je l'accorde : Quand vous parlez d'une image de 5000 pix ou 4000 pix, vous parlez de la largeur d'image ou de la hauteur ? (j'ai pris l'habitude de parler en hauteur...) Mais du coup, tu sors des images de + de 20000 pixels de large ? Je trouve ça énorme, avec ma machine, je sais que ça passe sur certains extérieurs, et encore vaut mieux pas que ça soit trop fournit en végétation, en image d'intérieur c'est No Way ! Et Photoshop a du mal derrière...
  7. Salut XYZ. Dans l'idéal, ça serait génial que ça se passe ainsi, mais bon. Malheureusement il faut composer avec une fois que le problème se pose. Je n'en suis pas encore à un point ou je ne bosse qu'avec des clients avec lesquels j'ai l'habitude. Je manque de taff. Salut perspectif. Je n'irai pas jusqu'à dire que "ils ne savent pas ce qu'ils ratent" mais là c'est sûr qu'il y a un peu de ça. Ils vont se retrouver avec un ovni totalement irréaliste mais bon, faut croire que ça leur plait (ils m'envoient des images de référence parfois assez horribles...). J'ai fait tout ce qu'ils m'ont demandé mais ça ne leur convient pas encore. Ils me réclament le PSD pour retoucher l'image à leur sauce. C'est la 1ere fois qu'on me fait cette requête et c'est niet ! J'ai dit non. Ils ne doutent vraiment de rien.... Merci Kuzko pour le partage de ces informations, c'est très utile tant ce genre d'informations sont difficile à trouver. C'est pas évident de fixer une limite au client, de dire "non, là c'est trop, maintenant faut payer en plus". C'est pourtant bien normal mais peu sont enclins à le comprendre, enfin, je fais référence aux mauvais clients. Pas aux clients du type de Woods Bagot, qui sont visiblement sont impeccables, en plus d'être un client super intéressant !
  8. Mais le livre DIT tout ça ! Et insiste au moins tout autant que tu le fais toi ici. Je te rassure ! Mais il fait l'éclaircissement sur toutes les situations, car toutes sont vécues malheureusement... Sans vouloir me répéter je pense que tu as compris ce que je voulais dire : "travailler sans devis signé est certes insensé, mais si ça t'es arrivé, alors sache que tu ne restes pas sans solution. Car même sans signature il y a accord. Au juge ensuite d'en tirer la conclusion ou non suivant les preuves apportées par le prestataire." C'est en substance ce que dit le livre. Morceau choisit : "(...) Dans ce contexte, il est très important de comprendre une chose : ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de contrat (ou devis) que l'accord et la commande n'existe pas. En effet, un contrat ne constitue pas légalement un accord commercial, il en atteste l'existence. En d'autres termes, un contrat n'est que la preuve formelle qu'un accord commercial a été passé selon des modalités bien précises entre deux partenaires ou plus. Mais l'accord existe par lui même, contrat ou non, à partir du moment ou il a été accepté. Si une réalisation vous a été clairement recommandée et que vous la livrez, le client doit vous la payer ; il ne pourra pas se réfugier derrière l'absence de contrat pour nier sa dette. Reste qu'il va falloir prouver celle-ci, en l'absence de contrat Il s'agira alors de rassembler tous les éléments de preuve tendant à attester de la commande, tels qu'échanges d'e-mails ou courriers, éléments fournis par le client pour votre mission, preuves de l'exploitation de votre travail par le client, témoignages, etc..." Je passe bien sûr les dizaines de pages précédentes qui expliquent bien pourquoi il FAUT absolument faire signer un devis et se faire payer l'acompte, comment établir son devis, etc, etc...
  9. En tous les cas, c'est bien ce que semble dire le paragraphe "Se faire payer sans devis", page 225 du livre cité plus haut. Dont voici le lien : http://www.profession-graphiste-independant.com/livre.html
  10. Je suis d'accord, c'est bien ce que j'explique : "C'est certes très (très) imprudent et déconseillé de procéder ainsi (...)" Mais même en cas de litige, si le prestataire peut prouver qu'il y a bien eu une commande, il peut obtenir gain de cause. Seulement c'est plus difficile, encore plus sans acompte. Je suppose que KruL a quand même des preuves écrites de la commande de la part du client non ? Pour moi le plus gros soucis reste que le client est américain. S'il était français, il aurait quand même une chance de récupérer son paiement, même sans devis signé.
  11. Salut KruL ! Après avoir soigneusement lu le guide "Profession : GRAPHISTE INDEPENDANT" (lecture qui m'a vivement été conseillée ici même) j'ai appris qu'il y a accord même sans devis signé. C'est certes très (très) imprudent et déconseillé de procéder ainsi, mais en gros, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de devis ou de contrat signé que la commande n'existe pas. Il faudra alors prouver l'existence de la commande (mails, envoie d'images, etc...), si tu veux entamer une procédure. Mais bon voilà, ton client est étranger, et se trouve de l'autre côté de l'Atlantique... je pense donc que ça va être très compliqué, voire impossible, de récupérer ton argent si ton client ne veut pas te payer. Je ne pourrais qu'appuyer les conseils dits plus haut, consulte un avocat, déjà un avocat français (qui connaisse un peu le sujet quand même...), il pourrait déjà t'aider je pense.
  12. Tout d'abord, merci pour vos avis ! J'ai essayé de donner mon point de vue et ce, dès le départ mais ils ne m'ont jamais écouté, ce qui est assez frustrant. Je leur ai proposé de travailler sur une vraie image de soirée avec des appartement allumés, faire une image "Magic Hour" mais non, une image de jour avec un ciel de soirée, c'est ce qu'il veulent. Je vais faire ce qu'il m'ont demandé, point. Comme tout le monde le conseille ici. D'ailleurs, c'est un peu ce que je me résignait à faire mais j'avais envie de points de vues différents. Alors, je te rassure, je n'en suis pas à ce point ! Je ne compte pas stopper la mission comme ça. Il y a un accord passé, loin de moi l'idée de mettre un terme à cet accord à cause d'une "fierté" mal placée ! Il n'y a pas de climat belliqueux même si j'ai connu mieux, mon interlocuteur n'hésitant pas à me rabaisser un petit peu (c'est déjà trop !) s'il en a envie. Lolonic : En fait, je parle du même client que la dernière fois, le fameux promoteur qui s'était déjà insurgé de mon tarif pourtant tout ce qu'il a de plus correct et justifiable. Pour te répondre sur "On a la clientèle qu'on mérite", je pense effectivement que je mérite bien souvent certaines demandes déraisonnables de la part de mes clients dans le sens ou je ne suis pas assez ferme avec eux sur ce qui est raisonnable de demander comme modifs ou pas. Je leur fais confiance, j'espère qu'ils soient raisonnables d'eux même, mais c'est peine perdue. Et on ne m'y reprendra plus ! (mon plus gros problème je pense : le client arrive souvent à me balader pendant des jours en demandant des modifs sur des éléments déjà validés précédemment... et comme je n'ai pas été assez clair sur les modifs comprises dans la prestation ben, j'ai du mal à dire "non") Mais pas dans ce cas. C'est véritablement la 1ère fois que je suis confronté à un client qui me demande des modifs qui dégradent la qualité de l'image et en plus à un point assez dingue! De plus, c'est un client que je n'avais pas demandé, et je m'attendais à une prestation plus sympa vu l'importance de ce client ! Tu peux me croire, c'est la première et dernière fois que je bosse pour ce client. Ca m'aura au moins rapporté un gros nom dans mes références. C'est déjà ça. Comme il s'agit d'une mise à jour de l'image, ils ont déjà vu "ma" version, la version que j'avais réalisée pour l'architecte qui lui m'avait laissé mener ma barque sur la question "esthétique" de l'image. Certes elle était améliorable car elle avait été réalisé il y a déjà plus d'un an. Mais ce qu'ils me font faire là je ne peux appeler ça une "amélioration", loin de là, tu l'auras compris ! Je vais retravailler un peu une version à ma sauce pour mon site ça c'est sûr. La version promoteur n'ira pas sur mon site. Par contre, elle va être placardée sur des grandes affiches et j'ai juste pas envie qu'on sache qu'elle sera de moi cette image.
  13. Salut à tous ! Ceux qui ont lu mon post précédent savent que j'ai affaire en ce moment à un client difficile... J'ai réalisé (ou plutôt mis à jour) une image de promotion immobilière mais les demandes de modification me pousse à leur rendre une image tout ce qu'il y a de plus irréaliste. En résumé : - Un éclairage de jour - Un ciel de soirée - Toutes les lumières allumées comme si c'était la nuit Ce sont mot pour mot leurs demandes ! L'image est pour ainsi dire massacrée, de plus en plus moche et je pense que vous imaginez à quel point cela me déplais de livrer une image pareille. Ma question est alors : Ai-je le droit de dire non à certaines choses ? (le client devant accepter mon expertise sur certains point) Ou le client peut il tout m'imposer ("le client est roi"), au mépris de l'esthétique et du réalisme de l'image ? Vous remerciant !
  14. Oui, quand je disais "envoyer paître" c'est pour le fond je te rassure. Sur la forme : expliquer poliment mon désaccord, refuser poliment toute nouvelle collaboration si le client s'obstine à dépasser les bornes. Oui, la réponse était dans ma question, mais la poser ici m'aura permis de m'en rendre compte...
  15. Bonsoir Thomas et une nouvelle fois merci pour ta réponse. Tu as sans doutes raison lorsque tu dis que je me pose trop de questions, que je ne devrais pas me prendre la tête ainsi et envoyer paître tout client qui se braque. Je crois que mon aventure récente, que je détaillais un peu dans mes précédents posts, m'a rendu un peu méfiant... En fait j'aurais du poser ma question autrement : "Comment gérer (recadrer) un clients qui se braque ou veut imposer ses règles foireuses, tout en restant poli ?" Poser la question ainsi aide d'ailleurs à y trouver la réponse, car elle est dans la question... Je sais que qu'en direct live, j'ai toujours un peu de mal à répondre, à expliquer lorsque je me retrouve dans ce genre de situation.
  16. Salut à tous ! Je poste à nouveaux aujourd'hui, car il me reste quelques interrogations sur la pratique. Tous vos posts m'ont beaucoup aidés sur la théorie dans le sens ou je sais désormais ce que je dois facturer, comment, et à qui. C'est un énorme pas en avant ! Mais il en reste encore un à franchir : la pratique, car tôt ou tard, je serai à nouveau confronté à la problématique du "double client". En effet, je me demande encore comment je devrai gérer un certain cas de figure que j'évoquais dans mon tout premier post (le point numéro 1) : Si demain un architecte me demande un devis pour une image de promotion immobilière. La première question que je vais me poser, et que je dois poser à l'architecte, c'est bien : qui est le client final ? Qui paye ? Qui va utiliser les images et comment ? Là on est encore dans la théorie. Donc pas de problèmes. Mais dans la pratique, c'est plus compliqué si la volonté première de l'architecte était d'obtenir un devis au tarif plus sympa que ce que le promoteur aurait obtenu en contactant le graphiste directement. J'aurais beau faire de la pédagogie en expliquant que je dois établir le devis au nom du promoteur et non au nom de l'architecte, et que je dois facturer des droits d'utilisation en plus car l'utilisation de l'image se fera à destination commerciale. Le fait est qu'à la base il désirait obtenir un meilleur tarif et qu'il risque de se braquer. Comment faire alors ? Là est ma question. Je précise que je ne pars pas avec un a priori négatif de base. Je ne dis pas que tous les promoteurs et architectes s'entendent ainsi pour faire baisser la facture en piégeant le graphiste. Mais cela arrive... Et cela m'est déjà arrivé. Mon client n'avait pas été clair du tout et je n'ai rien vu venir. Il y avait une énorme différence de taille entre les deux sociétés (un architecte indépendant et une société nationale qui fournit un service à quelques 70 Millions de français...) Le client final n'était pas un promoteur mais une prochaine fois ça pourrait être le cas. Avez vous déjà eu à gérer ce type de cas ? Et comment avez vous fait ? La pédagogie a t'elle été suffisante ? Ou est-ce que le client s'est braqué ? D'avance merci beaucoup à vous
  17. Ahah ! Oui c'est ça^^ C'est pas l'envie qui m'en manque... mais bon... à voir ! XD
  18. Promis, dès que j'ai les nouvelles élévations du bâtiment ce sera : "bye bye !" Mais c'est quoi au juste la méthode des Balkans ?
  19. Tout à fait ! En fait l'échange que j'avais eu avec lui concernait directement la commande dont je parlais. Il ne souhaitais pas vraiment me payer alors il a essayé de trouver quelques arguments... dont un qui est très bien connus de nous, les graphistes : "Je te paierai pas (ou peu) mais je vais te faire de la pub". (il avait bien signé mon devis je précise...) En gros "Ma pub sera aussi la tienne, sur mon site, et pour toi c'est gratos !" La suite c'était plutôt "J'ai pas le fric, mais je veux bien te payer quand même (quelle générosité !), mais par contre si je te paye, je t'empêche de revendre tes images au promoteur." Après un tel mail, oui je me suis permis de lui envoyer une illustration telle que celle-ci (Mon maçon illustrateur). Mais avant je lui ai expliqué gentiment que l'utilisation d'une image sur son site est un service qui se paye et non un cadeau qui est fait au graphiste. Il m'a répondu en substance "Je suis d'accord avec toi, je n'avais nullement l'intention de t'arnaquer, je te prie de bien vouloir m'excuser". J'ai ensuite amorcé une procédure de recouvrement et ai refusé tous ses appels afin d'éviter tout baratin de sa part. (il est spécialiste). Ca a fonctionné, il m'a payé. Il m'a demandé un devis pour d'autres images, mais je ne l'ai pas envoyé bouler comme je l'aurais du. Car j'ai besoin qu'il me fournisse les modifications du bâtiment pour pouvoir mettre à jour l'image pour le promoteur... Je me suis contenté d'un "je ne sais pas pour l'instant, j'ai des commandes en attente".
  20. Merci à toi pour tous tes précieux conseils. Ca me fait un bien fou de savoir comment gérer ce type de commandes à l'avenir. Comment séparer prestation et vente de droits ! Salut Troadegrafix ! Tu dois connaître le tumblr "Et si mon maçon était illustrateur" j'imagine. Sinon le voici : http://monmacon.tumblr.com/ J'ai déjà envoyé une de ces illustrations à un client pour lui faire comprendre que sa "superbe pub gratuite" je m'en fichais. Je te le donnes dans le mille, il s'agissait de l'architecte de mon récit... Un client m'a déjà fait le coup aussi ! Et puis idem pour la proposition indécente. Et dans les deux cas et bien, devinez qui c'était ? Et je ne travaillerai plus avec lui. Salut Lolonic et merci beaucoup pour le partage de ton expérience. Ca fait déjà un petit moment que je pense à choisir cette voie mais devant les difficultés financières parfois on accepte un peu tout. Zules, je l'attends de pieds ferme ce bouquin. Vu comment j'avais dévoré le site du "Kit du Survivant créatif" ! Mais c'est fini !
  21. Salut Thomas ! Merci pour ta nouvelle réponse. Je pense comme toi que le récit de mon expérience, et surtout les réponses que tu y apportes + celle de Jmeny pourront servir à d'autres. Je pense en effet que nombre de graphistes se retrouvent confrontés à ce cas de figure, parmi lesquels des gens qui comme moi, manquent d'expérience pour y faire face malheureusement. Tu as très bien résumé l'histoire et tu as tout à fait juste concernant l'architecte. Concernant le promoteur, je vais apporter une précision : il sait très bien qu'il doit régler des droits d'utilisation d'image et ne l'a jamais contesté. Simplement il voudrait obtenir ces droits pour une bouchée de pain ! Car comme tu le dis si bien "malin qu'il est". Il semble également comprendre qu'il doit aussi payer pour ma nouvelle intervention sur les images, mais là encore, si ça pouvait être pour un tarif ridiculeusement bas, ce serait top ! Je vais faire comme tu me le dis : de la pédagogie. Et suivre ton autre conseil : s'il n'est toujours pas content et bien tant pis, je n'ai pas à m'encombrer avec des clients qui ne sont pas prêt à payer le vrai prix pour un travail. Je vais maintenir mon tarif car je l'ai toujours estimé juste. J'ai toujours fait attention de proposer un tarif raisonnable mais on en revient toujours au même point : beaucoup de clients ne se rendent pas compte du travail que ça demande la troidé. Quand on leur dit ils répondent toujours "Oui oui, je sais que c'est du boulot. Mais c'est trop cher !". Ils confondent toujours leur budget avec leurs désirs. Enfin bon, je m'écarte du sujet là, je me défoule Je n'ai jamais eu la volonté de me laisser marcher dessus par des clients un peu trop confiants et malhonnêtes. Mais je suis de nature "trop bon trop con", du genre à accorder ma confiance trop facilement. Et ça m'a déjà joué des tours c'est évident. Mais rien d'aussi sérieux que sur cette histoire. Le client a accepté mon tarif, mais ne m'a commandé qu'une seule image. Et j'ai très bien senti dans la voix de mon interlocuteur de la déception, de la frustration et une pointe d'ironie parfois. Ce qui m'a fait me poser des questions, sur un sujet qui me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà. Alors je suis venu ici ! Je constate que j'ai eu raison de tenir bon sur mon tarif, d'autant que le barème de calcul des droits d'utilisation officiel me conforte. Ce que j'ai demandé est inférieur à ce qui est prescrit, et encore, je n'ai tenu compte que de la diffusion sur affiches 4x3m. Encore merci pour toutes les réponses qui m'ont bien aidées. J'ai commandé le bouquin, et je vais m'empresser de bien le lire dès que je l'aurais reçu.
  22. Bonjour ThomasC et JMeny ! Je vous remercie pour vos réponses et je pense que vous avez parfaitement mis le doigt sur ce qui n'allait pas dans ma façon de facturer. Je me rends compte que ma méthode n'est pas claire. En fait, j'avais déjà lu les articles du site "Kit du survivant créatif", très récemment en plus. La lecture des articles du site m'a en effet poussé à remettre en question pas mal de choses, et j'ai été très attentif aux articles relatifs aux droits d'utilisation d'une image. J'ai très vite regretté de ne m'être pas suffisamment renseigné sur certaines choses avant de débuter mon activité, des choses qui sont capitale ! Je n'ai pas encore lu le livre "Graphiste indépendant", c'est prévu et il faudrait que je le commande au plus vite. J'ai entendu ci et là qu'il faut absolument l'avoir lu avant de commencer. Depuis le tout début de mon activité il y a un peu plus de deux ans, je spécifie sur mon devis les droits d'images qui sont cédés. Mais jamais je n'ai jamais fait de séparation claire entre la facturation de ma prestation et la facturation des droits d'utilisation, et je crois que l'essentiel de mon problème vient de là. Et bien évidemment, je me suis retrouvé confronté directement au problème sans réellement savoir comment y faire face. Je sais que désormais, je vais bien séparer les deux. Lorsque j'évoquais dans mes questions la possibilité de "laissez le promoteur utiliser l'image sans soucis" ou de "laissez le promoteur utiliser les images sans frais supplémentaires", je n'en avais aucunement l'intention je vous rassure, c'était pour élargir les possibilités. Là tout de suite, je suis en train de revendre des images à un promoteur, images qui m'avaient été réglées par l'architecte il y a déjà un certain temps. Et le cas de figure dans lequel je me retrouve est assez compliqué. C'est pourquoi je viens chercher votre aide aujourd'hui, et ça, je parie que vous l'aviez deviné ! En effet, j'avais revendu les images à un tarif très préférentiel à l'architecte, avec qui j'avais déjà travaillé plusieurs fois. Car je savais que tôt ou tard, le promoteur, qui lui a des moyens beaucoup plus importants, me rachèterait les images. Le soucis aujourd'hui, c'est que le promoteur ne comprends pas que je lui revende les images à plein tarif alors que celles-ci sont déjà faites, et qu'elles m'ont déjà été payées par l'architecte. Je peux comprendre leur interrogation et c'est pour cette raison que je viens chercher de l'aide ici pour cette commande en particulier. Car je suis prêt à revoir ma proposition si celle-ci n'est pas convenable. Le soucis c'est que, et l'architecte, et le promoteur ne sont pas hyper honnêtes selon moi. 1. L'architecte, me laisse négocier mon tarif avec le promoteur sans m'en mêler, mais aurait aimé récupérer son argent. Selon lui il aurait fallu que je négocie un tarif encore plus élevé avec le promoteur pour le rembourser ensuite. Ou alors, que je lui fasse profiter d'une prestation pas chère, voire gratis, sur un autre projet ! Il pensait surtout que le promoteur allait dépenser sans compter et m'offrir des Millions pour mes images (façon de parler^^). Et c'est bien évidemment loin d'être le cas.. 2. Le promoteur lui, estime qu'il devrait payer les images une bouchée de pain, puisqu'elles sont déjà faites, et ont déjà été vendues une première fois. Il s'attendaient à un tarif très conciliant. Je pourrais très bien leur facturer uniquement des droits d'utilisation des images mais ils me demandent quand même un certain nombre de modifications sur les images, et si je facture des droits d'utilisation + les jours de travail correspondant aux corrections (un peu normal...), on n'arrive pas loin de ce que je leur ai demandé. Je pense que mon devis n'est pas très clair, mais que le tarif en revanche je l'estime assez logique et juste. J'ajouterai qu'il s'agit d'un promoteur national, un gros promoteur, qui défini un budget précis pour l'achat d'image sur chaque projet et je pense qu'ils aimeraient profiter de la situation pour économiser de l'argent sur le budget marketing qui a été défini sur le projet. Maintenant, peu importe les possibilités, j'ai l'impression que chacune d'entre elles posera un problème, les voici : Si je baisse le tarif des images pour le Promoteur, l'architecte va me tomber dessus car il estimera avoir payé à la place des promoteurs (il se trompe). Et de mon côté, je vais facturer un travail au rabais. Si je maintiens mon tarif, le Promoteur estimera qu'il a payé les images en double et se sentira abusé (il se trompe, voire explications soulignées plus haut) J'ai bien pensé à maintenir mon tarif mais en faisant un geste commercial, en offrant une des images. Mais là c'est une nouvelle fois l'architecte qui va me tomber dessus. pourquoi il aurait payé cette image et pas eux ? Que feriez vous à ma place ? Je vous avoue que je n'ai pas envie que le promoteur se sente déçu, car vu l'importance du client, j'aimerai bien retravailler avec lui par la suite, j'aimerai donc proposer quelque chose, trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Question bonus : Combien factureriez vous les droits d'auteur pour un affichage dans une région unique, allant jusqu'à l'affiche 4x3M, ainsi que sur le site web pour une image ? Une fois de plus je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre.
  23. Bonjour à tous ! Tout d'abord, puisque c'est mon premier post sur le forum, je me présente : je m'appelle Bastien et je suis graphiste freelance pour les architectes depuis fin 2013 dans le Nord de la France. Et j'ai une question qui concerne une problématique que nombre de graphiste freelance ont déjà du rencontrer : la facturation d'une image à un architecte lorsque le client final sera en réalité un promoteur immobilier. Cette question s'adresse donc spécifiquement aux graphistes freelance qui ont et qui sont amenés à facturer des prestations à la fois à des clients finaux et à des clients intermédiaires. Il est clair que je manque d'expérience pour pouvoir y répondre, ce pourquoi je viens solliciter vos avis et vos méthodes de facturation. Les deux cas principaux qui se présentent (ou en tous les cas ceux que j'ai déjà rencontrés) sont ceux-ci : 1 : Le promoteur veut une image et demande à l'architecte de lui trouver un graphiste pour réaliser l'image. 2 : C'est l'architecte qui veut une image pour communiquer avec son client (le promoteur) et qui paye. Plus tard, le promoteur qui a besoin d'une image du projet, souhaite racheter l'image. Dans les deux cas la question principale est de savoir quoi facturer et à qui ? Je reprends donc chaque cas séparément : 1 : Le promoteur veut une image et demande à l'architecte de lui trouver un graphiste pour réaliser l'image. Il semble assez évident que le promoteur demande à l'architecte de trouver un graphiste afin d'avoir un meilleur prix. Le graphiste fait donc un devis qu'il adresse à l'architecte mais reçoit parfois le paiement directement de la part du promoteur. Ce qui me gêne là dedans c'est que, selon moi, le tarif d'une image ne doit pas être le même qu'il s'agisse d'un promoteur ou d'un architecte. Car en effet, le promoteur fera une utilisation commerciale des images contrairement à l'architecte qui utilisera l'image pour communiquer avec son client (ou pour sa promotion perso). Le graphiste se fait donc avoir, car s'il avait traité directement avec le promoteur il aurait fixé un tarif plus important. Surtout que ce que vend le graphiste, à mon sens, ce n'est pas uniquement une prestation de service mais des droits d'utilisation des images. Si c'est l'archi qui paye, le promoteur n'a aucun droit sur les images légalement. (enfin je pense ?) La question que je vous pose alors est, que faites vous dans ce cas de figure ? (mais je vous invite d'abord à me dire si je me trompe dans mon analyse) - Vous demandez à l'architecte qui sera le client final ? Le cas échéant vous ferez un devis directement adressé au promoteur ? (et donc à un tarif plus conséquent) - Vous faites le devis au nom de l'architecte, en précisant bien que l'image sera pour son usage exclusif, et que si le promoteur désire utiliser l'image à des fin commerciale il devra vous payer un supplément ? - Vous appliquez directement le tarif "promotion immobilière" et autorisez l'architecte à donner l'image au promoteur ? Comme ça le problème est réglé tout de suite... - Vous vous s'en fichez complètement, vous laissez le promoteur utiliser les images sans frais supplémentaires ? 2 : C'est l'architecte qui veut une image pour communiquer avec son client (le promoteur) et qui paye. Plus tard, le promoteur qui a besoin d'une image du projet, souhaite racheter l'image. Dans ce cas de figure, aucune volonté cachée en revanche, c'est vraiment l'architecte qui désire acheter une image pour faciliter sa communication avec son client : le promoteur. Le devis est établi au nom de l'architecte, et c'est l'architecte qui règle la facture. simple. Mais que se passe t-il si plus tard le promoteur désire utiliser les images ? Je vais en revenir à la facturation des droits d'utilisation de l'image, mais pour moi, chaque client désirant utiliser l'image doit s'acquitter d'un paiement au prestataire. Dans un même temps, revendre la même image à un second client n'est pas légal (je pense). Les questions du paiement sont plus ou moins les mêmes que dans le cas 1, mais le timing change. - Vous demandez un supplément au promoteur pour lui laisser utiliser les images ? (De sorte à récupérer la différence entre le tarif "Architecte" et le tarif "Promoteur") - Vous autorisez l'architecte à revendre les images au promoteur à condition qu'il vous paye la différence ? (De sorte à laisser la possibilité à l'architecte de récupérer son argent tout en percevant au final la rémunération juste) - Vous laissez le promoteur utiliser l'image sans soucis ? Voilà ! Merci déjà à ceux qui auront tout lu, et je remercie ceux qui voudront bien me filer un coup de main en répondant à mes interrogations. En me disant leur méthode ou leur point de vue par exemple. Merci, merci !
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